Les banques avancent dans la gestion des risques climatiques et environnementaux – un effort à poursuivre
EN BREF
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Dans un contexte de crise climatique croissante, les banques européennes font des avancées notables dans la gestion des risques climatiques et environnementaux. Ces progrès, réalisés grâce à un engagement collectif des professionnels du secteur, témoignent d’une prise de conscience accrue des enjeux liés à la durabilité et aux impacts économiques du changement climatique. Cependant, malgré ces efforts louables, il est évident que des défis subsistent et que l’adoption de pratiques robustes doit se poursuivre pour garantir une résilience à long terme du système financier face aux menaces climatiques émergentes.

Les Banques et la Gestion des Risques Climatiques
Dans un contexte de changement climatique croissant, les banques européennes ont commencé à intégrer des pratiques de gestion des risques environnementaux et climatiques dans leurs opérations quotidiennes. En effet, ces institutions financières, dont certaines n’avaient pas pris en compte l’impact du réchauffement climatique sur leurs modèles économiques en 2019, ont réalisé d’importants progrès. Par exemple, plus de 90% des banques de la zone euro estiment être désormais exposées de manière significative à ces risques. Cela représente une avancée considérable par rapport à 2021, où seuls 50% des établissements en prenaient conscience.
Ces efforts ne sont pas le fruit du hasard; ils résultent d’un travail acharné de la part de banquiers motivés et d’experts en gestion des risques à travers l’Europe. Pour illustrer, des pratiques avancées se sont généralisées, telles que l’évaluation des risques physiques liés aux changements climatiques et des tests de stress qui permettent d’évaluer leur impact financier potentiel. Cependant, il convient de noter qu’il reste encore des défis à relever, notamment la nécessité d’étendre ces pratiques à tous les types de risques et de portefeuilles. Par exemple, certaines banques appliquent des pratiques solides uniquement à des sous-ensembles de leur portefeuille, comme les risques de transition, négligeant d’autres catégories critiques telles que les risques physiques, ce qui souligne l’importance d’une approche intégrée et globale.

Les avancées des banques dans la gestion des risques climatiques
Les banques européennes ont fait des progrès significatifs dans la gestion des risques climatiques et environnementaux au cours des dernières années. En 2021, seulement 50% des banques de la zone euro se déclaraient exposées aux risques climatiques, contre plus de 90% aujourd’hui. Cela illustre une prise de conscience accrue des enjeux liés au changement climatique. Par exemple, après une évaluation de la situation en 2022, les banques ont été incitées à renforcer leurs pratiques de gestion des risques, recevant des décisions contraignantes pour améliorer leur approche. Ces efforts ont conduit à une réduction significative des banques qui n’avaient pas mis en place d’éléments de base pour gérer ces risques.
Malgré cette avancée, il reste des défis à relever. En effet, de nombreuses banques appliquent souvent leurs pratiques à un sous-ensemble de leurs activités, négligeant parfois des catégories de risque spécifiques comme les risques opérationnels ou de marché. De plus, l’intégration des risques liés à la biodiversité dans les processus de gestion reste encore incomplète, bien que des rapports récents soulignent les interconnexions entre changement climatique et perte de biodiversité. Ceci souligne l’importance d’une approche holistique pour évaluer et gérer ces risques.
Par ailleurs, de nouvelles enquêtes montrent que près de la moitié des milléniaux et de la génération Z prennent des décisions professionnelles en fonction du comportement des entreprises face aux enjeux climatiques, ce qui influence de plus en plus le secteur bancaire. Pour une meilleure préparation, il est donc crucial que les banques continuent d’améliorer leurs méthodes d’évaluation des risques et d’adapter leurs stratégies pour répondre aux défis croissants qui émergent dans le contexte environnemental actuel.

Avancées dans la Gestion des Risques Climatiques par les Banques Européennes
Des Pratiques en Évolution
Dans un contexte de crise climatique de plus en plus pressante, les banques européennes ont réalisé de notables progrès dans la gestion des risques climatiques et environnementaux. En 2019, moins d’un quart des banques de la zone euro avaient pris en compte l’impact du réchauffement climatique sur leur gestion des risques. Aujourd’hui, ce chiffre a considérablement évolué, avec plus de 90 % des banques se considérant comme matériellement exposées à ces risques.
Les efforts déployés par les banquiers à travers l’Europe, tels que les experts en risques climatiques et les gestionnaires de risques, ont permis d’établir des pratiques de gouvernance de plus en plus solides. Par exemple, de nombreuses banques ont commencé à intégrer des évaluations de matérialité de plus en plus sophistiquées pour mieux comprendre les risques externes auxquels elles sont confrontées.
- Les pratiques de stress testing : Les banques utilisent désormais le stress testing comme un outil fondamental pour quantifier les risques liés au climat.
- Intégration des risques dans le plan stratégique : De nombreuses institutions incluent désormais les considérations environnementales dans leur planification stratégique.
- Analyse des portefeuilles : Il est essentiel que les banques évaluent leurs portefeuilles de prêt pour identifier correctement les risques liés aux catastrophes environnementales.
- Formation continue : La mise à jour régulière des connaissances des employés sur les risques climatiques est cruciale pour naviguer dans ce domaine en constante évolution.
Les effets conjugués des événements climatiques extrêmes et de la perte de biodiversité mettent en lumière l’urgence d’une action concrète. Les banques se doivent de ne pas seulement appliquer les bonnes pratiques à une partie de leurs expositions, mais d’étendre ces pratiques à l’ensemble de leurs catégories de risques et zones géographiques. L’enjeu est non seulement de répondre aux exigences réglementaires, mais aussi de préserver la sustainabilité économique et environnementale.
Les avancées des banques dans la gestion des risques climatiques
Les banques européennes affichent des avancées significatives dans la gestion des risques climatiques et environnementaux, témoignant de leur engagement face à une crise de plus en plus pressante. Alors qu’en 2019 moins d’un quart des banques de la zone euro prenaient en compte l’impact du réchauffement climatique, nous observons aujourd’hui une transformation notable dans leur approche. Désormais, un pourcentage croissant d’institutions bancaires met en œuvre des pratiques afin d’identifier, de surveiller et de gérer ces risques.
Ce changement est le fruit des efforts communs de nombreux acteurs du secteur, allant des experts en risques climatiques aux auditeurs internes. En outre, la conduite stratégique de la Banque centrale européenne (BCE) pour renforcer la résilience des banques face aux risques climatiques a également porté ses fruits, corroborant l’importance d’une gouvernance adaptée.
Cependant, malgré ces progrès, des défis subsistent. De nombreuses institutions demeurent en retard dans l’application de pratiques robustes couvrant tous les expositions pertinentes et les catégories de risques géographiques. Par exemple, les prêts hypothécaires et certains risques opérationnels ne sont pas toujours pris en compte dans les stratégies d’atténuation des impacts environnementaux. Le besoin d’améliorer la quantification des risques et de l’élargir à toutes les catégories demeure crucial.
En outre, l’intégration des risques climatiques dans les processus de stress testing est devenue un élément central de l’évaluation de la santé financière des banques. Bien que tous les établissements aient désormais inclus le risque climatique dans leurs cadres de stress testing—un progrès considérable par rapport à 2022—il est essentiel que cette approche soit exhaustive pour ne pas sous-estimer les menaces potentielles.
Enfin, avec l’intensification des crises environnementales, la nécessité d’une évaluation continue et mise à jour des risques climatiques est plus pressing que jamais. Les banques doivent s’assurer que leurs procédures soient non seulement réactives, mais aussi proactives, afin d’évaluer correctement les risques et d’identifier les opportunités dans un paysage financier en mutation.

Les banques européennes ont réalisé des progrès significatifs dans la gestion des risques climatiques et environnementaux. En 2019, moins d’un quart des banques de la zone euro prenait en compte les conséquences du changement climatique dans sa gestion des risques, alors qu’aujourd’hui, plus de 90 % se considèrent exposées à ces risques. Cela témoigne d’une nette évolution des pratiques et d’une meilleure reconnaissance des enjeux.
Cependant, il est essentiel de souligner que ce chemin est encore semé d’embûches. De nombreuses banques appliquent ces bonnes pratiques seulement à une partie de leurs activitès, laissant des zones de risque inexplorées. Les divisions géographiques et les catégories de risques continuent d’être des points de vulnérabilité. L’intégration exhaustive des risques climatologiques et environnementaux dans toutes les dimensions de la gestion bancaire est fondamentale pour garantir une véritable résilience dans le secteur.
Alors que les exigences réglementaires évoluent et que les impacts des crises climatiques se font de plus en plus pressants, il est crucial que les institutions financières continuent d’améliorer leurs pratiques. L’engagement envers une finance durable doit être au cœur des stratégies à long terme pour assurer un avenir viable pour le secteur bancaire et la société dans son ensemble.